Un vent mauvais souffle sur notre pays et vient gonfler les voiles du Rassemblement national. Ce n’est pas le moment de fléchir mais de réfléchir. Comment en sommes-nous arrivé.e.s là ? De compromission en compromission, de renoncement en renoncement, le terrain cédé dans la bataille des valeurs a été occupé par un parti attrape-tout, qui raconte à peu près n’importe quoi pour épouser toutes les colères.
Leur avancée est faite de nos reculs. Il est temps de relever la tête et d’assumer fièrement notre identité politique : ils font campagne sur la peur et nous sommes le camp de l’espoir. Tout nous oppose. Je dis les choses clairement : il est possible que les boniments de madame Diaz, la tête de liste RN, et de ses ami.e.s frontistes de tout le pays rencontrent un succès certain. Mais en aucun cas, nous devons baisser pavillon devant les semeurs de haine. Leur programme n’est que désolation, déclin et délitement.
Dans les jours de campagne à venir et bien au-delà de ces élections, le Rassemblement national nous trouvera toujours sur sa route. Nous ne nous contentons pas de faire barrage à ses funestes idées : nous mettons toute notre énergie à bâtir le sursaut écologique et social qui permettra d’offrir à notre région et au pays un chemin d’avenir.
Nous avons besoin de la mobilisation de chacune et de chacun. Plus que jamais, chaque voix compte.