Il souffle un vent mauvais sur notre pays. Dans une course folle s’installe une surenchère inquiétante. Les valeurs démocratiques et républicaines semblent reculer sous les coups de boutoir idéologiques de l’extrême-droite. Le Rassemblement national a le vent en poupe.
De deux choses l’une : soit on résiste à l’air du temps, soit on cautionne l’offensive xénophobe et liberticide incarnée par les représentants du RN. Nous sommes de celles et ceux qui ont choisi de résister. Une chose est certaine, c’est que le chemin de l’enfer est pavé de renoncements.
Dans la campagne des Régionales, je refuse donc de reculer d’un pouce.
Parce que les fantasmes imposés par le Rassemblement national ne doivent pas constituer l’agenda politique. Le « grand remplacement » dont il parle n’existe pas.
Les vraies priorités de notre région sont ailleurs : économie, emploi, transition écologique, voilà les enjeux. Défendre nos terroirs et préserver notre avenir, voilà nos priorités. Protectionnisme vert, relocalisation, souveraineté alimentaire, valorisation de nos cultures régionales sont autant de manières de défendre la place unique de notre région. La question de la transition vers un nouveau modèle agricole est considérable : en proposant la mutation écologique de l’agriculture, nous sommes les vrais défenseurs du monde paysan et de la ruralité.
Les escrocs de l’identité sont en réalité les assassins de l’espoir : ils jouent sur la peur, attisent les colères mais ils seront les premiers à déserter le terrain quand les inepties qu’ils proposent auront fini de mettre notre région et notre pays à terre. Où sont leurs propositions ? Où est leur programme ? Dans la dernière ligne droite de cette campagne, nous devons sans relâche les combattre. Et le meilleur moyen de le faire, c’est de défendre nos valeurs et nos idées.
Centimètre par centimètre nous les ferons reculer. Argument après argument, nous les confondrons. Nous savons que ce labeur est long. Mais c’est le travail de chacune et chacun des républicains. Ne rien céder !